Suite aux élections provinciales du mois dernier en Alberta, M. Ted Paszek, président de l’ACCEC, et M. Tony Sykora, représentant de l’Alberta au conseil d’administration, ont été réélus et poursuivront donc leur mandat à l’ACCEC.
L’ACCEC a recueilli leurs commentaires sur l’élection, les promesses électorales et sur ce que représente pour eux de poursuivre leur travail en éducation catholique au niveau provincial et national.
Comment vous êtes-vous senti lorsque vous avez su que vous étiez réélu?
M. Sykora: J’ai ressenti du soulagement, car ce travail que j’accomplis au nom de la communauté me passionne, et j’ai réalisé que tout politicien, tôt ou tard, doit céder sa place. J’ai vite saisi que dans les prochains quatre ans, il y aura beaucoup à faire pour garantir aux parents la pérennité de l’école catholique publiquement subventionnée dans cette province.
M. Paszek : Je suis très heureux de pouvoir poursuivre ma mission de vie comme conseiller scolaire pour le conseil d’Elk Island Catholic Schools. Une campagne électorale est à la fois stressante, passionnante et prenante. Malgré les défis qui en ont découlé, j’ai été heureux que notre élection scolaire ait été contestée, car cela a attiré l’attention du public sur l’éducation catholique. Comme vous devez vous en douter, les résultats étaient attendus avec grande anticipation. Après autant de travail avec mes amis et ma famille, l’issue finale se retrouvait entre les mains des électeurs et de la volonté de Dieu. J’ai reçu de nombreux témoignages d’appui de partout au pays de la part de parents et d’amis qui connaissent mon désir de poursuivre mon mandat comme président de l’ACCEC et de servir ma propre communauté catholique.
Quelles ont été vos promesses électorales, et comment planifiez-vous atteindre ces objectifs au cours de ce mandat?
M. Sykora: Les seules choses que j’aie promis aux électeurs était de participer au processus décisionnel avec en tête la grande mission de l’éducation catholique, de promouvoir une consultation significative des parents et des autres intervenants dans les décisions importantes et de m’efforcer de faire en sorte que les ressources soient utilisées judicieusement.
M. Paszek: Nos écoles catholiques offrent un enseignement de qualité, et en plus, ce qui est plus important, une éducation fondée sur les valeurs de l’Évangile qui aide à développer globalement l’enfant, aux plans académique, physique, social et spirituel. Je désire continuer de travailler à rappeler à la communauté, ici et ailleurs, l’importance de l’éducation catholique. Nos enseignants sont notre ressource la plus importante quand vient à créer pour les enfants les meilleures conditions d’apprentissage possibles. Je continuerai d’appuyer l’embauche des meilleurs enseignants possibles et de leur offrir des opportunités de développement professionnel et religieux.
Je suis d’avis que des classes peu nombreuses favorisent des liens étroits entre les enseignants et les élèves. Nous savons que les apprenants sont plus motivés lorsqu’ils sont dans un environnement bienveillant favorisant plus de un à un avec les enseignants. Je continuerai donc à travailler à obtenir un financement adéquat qui permette de réduire la taille des classes.
Les parents et la communauté catholique sont nos partenaires. Il est primordial que la communauté catholique s’implique davantage dans les écoles. Je tâcherai d’élaborer des stratégies à cet effet.
De quelles façons le fait de siéger au conseil d’administration de l’ACCEC vous aide-t-il dans votre rôle de conseiller scolaire?
M. Sykora: Ma participation au conseil d’Administration de l’ACCEC m’offre une perspective nationale. L’existence même de l’éducation catholique dépasse les considérations régionales, mais c’est au niveau local qu’elle se réalise et selon différentes conditions. Je constate aussi que le fait d’offrir une éducation catholique comporte des défis et des difficultés semblables partout au pays.
M. Paszek: Mon implication à l’ACCEC a élargi ma perspective et m’a permis d’apprécier l’importance de l’éducation catholique dans la société canadienne. Je sais que le fait de comprendre les situations qui se présentent ailleurs au Canada m’aide dans mon travail au niveau local. C’est d’une certaine façon rassurant de savoir que nous ne sommes pas seuls et que nous pouvons apprendre les uns des autres. Nous savons que l’union fait la force, et que ce qui arrive en éducation catholique ailleurs au Canada a un impact sur nous tous.
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