Stefan Michniewski est un visionnaire. Tout jeune il sentait le besoin de partager sa foi avec sa famille et ses amis. Cette vocation religieuse l’a mené à étudier dans un séminaire pendant 12 ans en Angleterre, puis à obtenir un diplôme en enseignement de la religion au secondaire avant de devenir directeur général de l’Alberta Catholic School Trustees’ Association. C’est le poste qu’il vient de quitter après l’avoir occupé pendant 16 ans.
Comme il a pris sa retraite le 31 juillet 2012, M. Michniewski est maintenant « ex directeur général », mais ses réalisations, elles, sont toujours bien présentes.
En guise de récompense pour ses accomplissements, il a été décoré de la médaille Benemerenti de la part des évêques catholiques de l’Alberta. « Je ne peux expliquer ce que cela signifie pour moi, » dit M. Michniewski. « C’est venu concrétiser ce que je voulais faire de ma vie ».
M. Michniewski précise que ses succès au sein de l’ACSTA ont été le résultat des efforts collectifs du conseil d’administration et des membres et non de son initiative personnelle seulement. Il est fier de mentionner les quatre domaines de ses plus grandes réalisations : la promotion, les communications, la gouvernance et le développement de la foi.
La promotion et la protection de l’éducation catholique comportent des aspects juridiques, mais nécessitent aussi la création de liens auprès de personnes clés. M. Michniewski insiste sur l’importance que l’ACSTA a accordée au développement de relations ouvertes, positives et respectueuses dans un climat de confiance, ainsi qu’à un travail assidu auprès de ses membres, des évêques de l’Alberta et du gouvernement. « Pour être efficaces, il faut des relations solides, » dit M. Michniewski.
Selon lui, le domaine des communications s’est aussi développé, grâce à la mise sur pied d’une publication biannuelle appelée Catholic Dimension, qui discute des questions importantes en éducation catholique. L’ACSTA a aussi développé un site web grâce à son agent de communications dont la tâche inclut les suivis médiatiques et les communiqués de presse sur les sujets courants. L’ACSTA souscrit également aux médias sociaux et a même offert des ateliers de formation sur le sujet.
M. Michniewski considère aussi le développement de la foi comme un domaine où il a réussi. Pour lui, la clé c’est la formation. « Nous devons sans cesse améliorer notre connaissance et notre compréhension de Jésus dans l’église, » dit-il. À cet effet, l’ACSTA rassemble à chaque année les conseillers scolaires lors d’une conférence appelée Blue Prints, qui accueille aussi plus de 180 administrateurs scolaires. De plus, l’ACSTA organise divers évènements, dont le congrès SPICE, sur le partage des buts de l’éducation catholique, ainsi que Roots, un congrès destiné aux parents.
Enfin, M. Michniewski mentionne le manuel des politiques de gouvernance développé par l’ACSTA, qui permet de bien isoler les vues politiques des conseillers des activités de mise en œuvre des administrateurs scolaires. Le conseil d’administration révise également sa planification stratégique à tous les trois ans « dans le but de partager notre vision commune et de permettre aux membres d’être bien informés, » dit-il.
Pour M. Michniewski , l’éducation catholique a largement contribué au développement du Canada par le passé, et continue de le faire encore aujourd’hui. « Notre foi en Jésus et l’Église est une nourriture pour les familles, les communautés, la province, le pays et même le monde, » dit-il. « L’Évangile, c’est la bonne nouvelle qu’on doit vivre et partager. L’école catholique est un instrument essentiel de la mission de notre Église. »
M. John Stunt, directeur général de l’ACCEC, dit de M. Michniewski qu’il est un homme imprégné de sa foi, et qu’en tant que directeur général de l’ACSTA, il a toujours vu au-delà des seuls besoins de sa province. « Il voyait ‘l’image globale’ et était sensible aux questions présentes en Alberta qui pouvaient avoir un effet sur l’éducation catholique ailleurs au Canada. Il a été d’un grand appui pour l’ACCEC et sa mission de promouvoir et protéger le droit à l’enseignement catholique au Canada. »
La retraite de M. Michniewski ne signifie pas qu’il va se reposer tranquille. Il planifie entreprendre des rénovations à son domicile familial, aider son épouse dans son entreprise de costumes de danse irlandaise, et offrir son expertise au besoin. « J’ai été béni d’une riche éducation, et peut-être pourrais-je encore être d’une certaine aide, » dit-il.
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