Quand près de 300 personnes sont rassemblées au même endroit pendant trois jours pour discuter d’un unique sujet, les choses prennent un tour intéressant. C’est ce qui s’est produit la semaine dernière au congrès de l’ACCEC, “L’Éducation catholique: un échange national” à Ottawa. Conseillers scolaires, cadres supérieurs, directeurs, directrices et enseignants se sont rassemblés pour réfléchir sur l’éducation catholique, et plus spécialement sur le rôle tangible de la nouvelle évangélisation dans nos écoles.
M. Gerry Bibby, président du congrès, se dit très heureux du déroulement du congrès qui a réuni 290 participants, quatre conférenciers invités, un panel jeunesse, et où l’on a assisté à trois liturgies et entendu une chanson thème.
“J’ai été très satisfait du déroulement, de l’atmosphère pieuse et de l’ambiance très actuelle. Les conférenciers ont réussi à améliorer la compréhension des participants au sujet du quoi, du pourquoi et du comment de la nouvelle évangélisation, et leurs interventions ont été appréciées. Par conséquent, les échanges ont été bien ciblés et significatifs,” dit-il. “Nos invités ont été imprégnés de l’objectif ultime du congrès, et depuis leur arrivée se sont trouvé inspirés par l’atmosphère, les liturgies, la musique, les conférenciers, les échanges et l’hospitalité.”
Le conférencier d’ouverture du vendredi était Mgr Claude Champagne, qui a discuté de la nouvelle évangélisation et de la nécessité de rejoindre les jeunes au niveau où ils se trouvent. Plus tard ce même jour, Sr. Maureen Sullivan a capté l’auditoire par son approche énergique tout en l’amenant à se questionner sur la nouvelle évangélisation et sur les façons d’actualiser le message de Vatican II dans nos écoles.
Pour M. John Stunt, directeur général de l’ACCEC, l’allocution de Sr. Maureen a été un moment mémorable.
“Pour moi, le moment le plus marquant a été l’interprétation par Sr. Maureen de la chanson This Girl is on Fire pour illustrer le besoin d’être en contact avec l’Esprit saint. C’est clair pour moi que le Saint-Esprit était présent à travers elle.”
Samedi matin, c’est le Père James Mallon qui a ouvert la discussion. Son message invitait les participants à revenir au message central de la chrétienté et à devenir des disciples en posant les gestes conséquents à notre foi. Il a aussi invité les administrateurs scolaires à modifier les façons de faire à l’école, dans le but d’améliorer la conscience de la population étudiante et de favoriser les échanges. Par exemple, si une messe d’école mensuelle ne suscite pas l’intérêt des élèves, on devrait faire autre chose, comme une retraite ou des discussions en groupes. L’essence de son message était qu’il faut trouver des façons de rejoindre les jeunes pour leur permettre de devenir des apôtres.
Pour sa part, le Père Routhier a posé cette simple mais intrigante question: À qui revient la responsabilité d’évangéliser?
“Nos conférenciers ont été excellents et nous ont proposé plusieurs manières d’envisager la nouvelle évangélisation,” dit M. Bibby. “Je crois que les participants ont vu que nous avions inclus nos conférenciers dans la planification pour faire en sorte que le thème du congrès soit bien exploité. Les questions de discussion leur ont permis d’approfondir leur compréhension. Grâce à des moments spirituels bien planifiés en plus, chacun a pu grandir à son propre rythme.
C’est Mme Paula Peroni, présidente sortante de l’ACCEC, et M. Jerome Niezgoda, représentant, qui ont conclu le congrès samedi après-midi. Ils ont partagé les réflexions apportées par les participants après chaque présentation. Ils ont aussi ajouté des questions de réflexion de leur propre cru.
Pour M. Ted Paszek, président de l’ACCEC, ce congrès sous le thème “Témoins de l’espérance qui est en nous” représente vraiment l’aboutissement des trois congrès nationaux tels qu’envisagés il y a cinq ans, en 2008. “Cette progression entre le fait de planter, de nourrir puis de récolter la semence d’une nouvelle vision de l’éducation catholique, résulte en un espoir renouvelé que nous saurons grandir en tant qu’église au Canada,” dit-il.
Pour plus de détails sur les réflexions des participants suite aux présentations, cliquez ici.
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