Le Père John van den Hengel a légué son leadership spirituel à l’ACCEC il y a trois ans, à son départ pour le Vatican. Depuis, il a eu plusieurs occasions de faire valoir ses talents et d’accepter des responsabilités supplémentaires, tout en restant impliqué en éducation.
Lorsque l’ancien aumônier de l’ACCEC nous a quitté en 2009, il a partagé les résultats de son travail et la satisfaction que son poste national lui avait procurés. « J’ai servi comme aumônier avec bonheur. Ça m’a permis de rencontrer plusieurs grands leaders en éducation catholique au Canada, » écrivait-il à ce moment.
« Father John », comme on l’appelait quand il était aumônier de l’ACCEC, nous a quittés pour joindre le Chapitre Général des Prêtres du Sacré-Cœur à Rome. Ce nouveau poste représente des défis, mais apporte aussi des gratifications dans cette nouvelle étape de sa vie.
Depuis son arrivée à Rome en septembre 2009, il a accepté de nouvelles responsabilités et ses tâches se sont grandement modifiées. Au début, le Père John faisait partie d’un conseil de cinq membres qui assiste le Supérieur général. Ce groupe constitue l’administration globale de sa congrégation, les Prêtres du Sacré-Cœur, aussi connus sous le nom de Déhoniens. « Notre communauté comprend 2 200 membres qui vivent et travaillent dans 41 pays, sur quatre continents, » indiquait-il dans un courriel en provenance de Rome.
L’an dernier, l’un des conseillers qui était également Vicaire général, a été nommé par le Pape Benoît comme Archevêque de Beira, au Mozambique. Le Père John lui a succédé au poste de Vicaire général de la congrégation. C’est lui qui doit remplacer le Supérieur général en son absence. Il prépare aussi l’ordre du jour et préside les rencontres du Conseil général durant les sessions du printemps et de l’automne, et il assure le suivi des décisions. « Au cours des trois dernières années, j’ai présidé à 160 rencontres officielles, » dit-il.
Il assure aussi la liaison entre deux continents et l’Administration générale. Chaque membre du conseil doit suivre les activités et les développements dans les pays qui font partie des continents qui lui sont assignés. Le Père John s’occupe de l’Europe et de l’Amérique du Nord, et il doit faire une visite officielle dans chaque pays à tous les six ans. En 2011 seulement, il s’est déplacé dans 22 pays différents, en plus des autres rencontres importantes qui avaient lieu dans les pays sous sa responsabilité. « Au cours des trois dernières années, j’ai rencontré un bon nombre de gens et fait la connaissance de plusieurs ouvriers du Royaume de Dieu. »
Même si ce départ pour Rome a beaucoup changé la vie du Père John, l’éducation fait toujours partie de sa réalité. Dans le cadre de son travail, il doit tenir compte de deux des préoccupations principales de la communauté religieuse telles que déterminées par l’administration actuelle : la théologie / spiritualité, et l’éducation.
Dans ce cadre, il a étudié la question de la théologie et de la spiritualité, et a écrit sur le sujet. « Nous vivons à une époque où une grande part de ce qui était communément entendu au sujet de la foi et de la vie spirituelle est devenu étranger pour les gens,» dit-il, mentionnant que cette évacuation de l’aspect religieux de la vie a été une question centrale pour les leaders européens en particulier. « En tant que communauté religieuse, comment peut-on émerger dans une mentalité où le langage chrétien a perdu beaucoup de sa signification, surtout en Europe? Pour moi, c’est une grande préoccupation. »
Rendu à la moitié de son mandat de six ans, le Père John se remémore avec émotion l’époque où il travaillait à l’ACCEC. « Tel que je l’entendais, mon travail d’aumônier était surtout au niveau du leadership national de l’ACCEC, » dit-il. « Je croyais sincèrement que ce leadership devait être profondément ancré dans notre tradition de foi. J’ai concentré mes efforts à créer une atmosphère où les défis auxquels l’éducation catholique faisait face pouvaient être mis en contexte. »
Il admet bien sûr que ses 25 ans au National Office of Religious Education lui ont donné une bonne compréhension de la situation au Canada, ce qui l’a grandement aidé dans son rôle avec l’ACCEC. « Les souvenirs de notre congrès national de 2008 à Ottawa me sont particulièrement chers, » dit-il, tout en mentionnant que l’éducation continue de lui tenir à cœur à ce jour. « Cette année même, en juillet, nous avons organisé un congrès international sur l’éducation catholique à Neustadt, en Allemagne. Je dois encore avoir un peu de l’ACCEC dans les veines. »
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