L’ACCEC appuie une école secondaire québécoise dans son litige pour la liberté de religion. Le Loyola High School, fondé par les jésuites, veut une dérogation au cours obligatoire d’éthique et de culture religieuse du Québec. En lieu et place, l’école demande la permission d’utiliser son propre cours et de l’enseigner selon une perspective catholique.
La loi prévoit une telle exemption lorsque le ministère de l’Éducation considère le cours proposé comme équivalent au cours prescrit, mais dans ce cas, la demande a été refusée.
Selon la BBC, la Cour supérieure du Québec avait d’abord tranché en faveur du Loyola High School en 2010 pour ensuite revenir sur sa décision en décembre 2012.
L’ACCEC suit les développements dans ce dossier et a récemment offert à l’école son soutien. En effet, lors de son assemblée générale annuelle de juin dernier à Winnipeg, le conseil d’administration de l’ACCEC a adopté à l’unanimité une résolution qui appuie la demande de dispense du Loyola High School. Cette résolution se lit comme suit : « Il est résolu que l’Association canadienne des commissaires d’écoles catholiques : exprime son appui moral entier et offre ses encouragements au Loyola High School de Montréal dans sa démarche devant la Cour suprême du Canada; exprime son espoir que la Cour suprême du Canada maintienne la liberté religieuse du Loyola High School et des autres écoles confessionnelles dans la même situation, et; en appelle à la province de Québec, et plus particulièrement à son ministère de l’Éducation, de respecter la liberté religieuse du Loyola High School et des autres écoles confessionnelles de la province en leur permettant de satisfaire les exigences du cours « Éthique et culture religieuse » du Ministère en utilisant une structure et une méthodologie qui corresponde à leur identité religieuse. »
En octobre dernier, M. Ted Paszek, président de l’ACCEC, a fait parvenir cette résolution au Loyola High School avec une lettre personnelle faisant état des raisons qui ont motivé cette résolution de l’ACCEC.
« Nous voulons manifester notre solidarité à votre cause… (et) nous continuerons de suivre son déroulement. Nous vous souhaitons d’obtenir gain de cause en mars prochain lors de la présentation de votre recours devant la Cour suprême, » leur disait-il.
Depuis ce temps, la cause a effectivement été entendue devant la Cour suprême du Canada et une décision devrait être rendue en mars prochain.
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