L’organisme Grateful Advocates for Catholic Education (GrACE) a été récemment mis sur pied en Alberta pour célébrer l’éducation catholique dans cette province.
Michael Ouellette, président de GrACE, nous confie que la création de cet organisme se préparait depuis un bon moment, et qu’elle s’est enfin réalisée.
« C’est quelque chose que j’ai toujours voulu faire, dit-il. Notre mission est de faire connaître l’éducation catholique en Alberta. »
Avec cette nouvelle poussée pour l’unification des conseils scolaires, il est opportun de s’organiser et de promouvoir la valeur de l’éducation catholique dans la province.
« Plusieurs ne comprennent pas quel est notre but, dit M. Ouellette. Tout ce que nous faisons est guidé par l’Esprit saint. Les valeurs de l’éducation catholique sont omniprésentes dans chaque école. Les élèves et les enseignants vivent ces valeurs à chaque jour. Les directrices et les directeurs ont chaque élève à cœur. Leur foi fait d’eux des leaders par le service. »
Une grande partie du mandat de GrACE est d’unifier les communautés catholiques de l’Alberta.
« Nous voulons que chaque district et chaque conseil scolaire joigne sa paroisse et parle d’une même voix, dit M. Ouellette. Nous voulons que toute la communauté véhicule le même message et ainsi, notre message s’en trouve amplifié. »
M. Ouellette indique que son nouvel organisme fait déjà des avancées.
« Nous avons un formidable et passionné directeur général. Les conseils scolaire sont à bord, les surintendants sont à bord, et notre prochaine étape est de percer dans les paroisses, dit-il. Les gens veulent se raconter; nous voulons les entendre et partager la nouvelle. »
Il souligne aussi qu’il ne s’agit pas là d’une campagne temporaire, mais bien d’une entreprise à longue échéance.
« Ce n’est pas un blitz de deux ans, dit-il. C’est ce que nous ferons à partir de maintenant. Éventuellement, chaque district scolaire possédera son comité GrACE, auquel participeront des membres de la communauté. Nous sommes là pour rester. »
Julian Hanlon, directeur général de l’ACCEC est d’accord que ce genre de regroupement constitue un bon défenseur de l’éducation catholique.
« Ce genre de groupe qui milite en faveur de l’éducation catholique est d’une grande valeur, dit-il. En plus, ils sont en mesure de clarifier différentes questions à mesure qu’elles surgissent. »
Il ajoute que les systèmes scolaires séparés offrent des avantages marqués.
« Offrir aux parents un choix est toujours une bonne chose en éducation, dit M. Hanlon. Cela permet aussi aux catholiques d’obtenir une éducation dans un milieu catholique, tel que le garantit notre Constitution canadienne. De plus, un certain niveau de compétition est souhaitable, puisque cela incite tout le monde à être aux aguets et à vouloir se surpasser. »
M. Ouellette affirme que quiconque met en question la valeur de l’éducation catholique n’a qu’à visiter l’une des écoles pour en être convaincu.
« En entrant dans l’école, on ressent l’amour, le sens de communauté et le respect de l’autre. Tous les visiteurs sont unanimes. Les gens choisissent l’éducation catholique pour vivre cette sensation qui transparait à travers toute l’école. »
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