La présence d’éducateurs catholiques distingués et expérimentés à la barre du conseil d’administration de l’ACCEC ne peut que garantir pour les prochains deux ans une présence active et beaucoup de dynamisme.
En effet, lors de l’AGA 2016, Marino Gazzola a été élu président par acclamation, et Tony Sykora nommé au poste de vice-président.
Tous deux sont bien connus dans le milieu éducatif catholique, tout comme à l’ACCEC d’ailleurs.
Lui-même issu du système d’éducation catholique, M. Gazzola est devenu conseiller scolaire en 1990 pour le Wellington Catholic District School Board en Ontario, lorsqu’un conseiller en poste a dû démissionner pour cause de maladie. Depuis ce temps, il continue de siéger à tous les comités qu’il a présidés à un moment ou à un autre, a occupé le poste de vice-président pendant six ans, et à ce jour, celui de président pendant quatorze ans. Il a assumé différentes responsabilités dans son association provinciale pendant neuf ans, dont celle de président pendant deux ans, où il continue de siéger comme représentant régional.
Par surcroît, M. Gazzola a complété deux mandats au sein du conseil d’administration de l’ACCEC, dont un en tant que vice-président.
« Occuper le poste de président me paraît une progression naturelle dans mon implication en éducation catholique, » dit-il. « L’éducation catholique a toujours été pour moi une passion. »
Son objectif comme président sera simple : protéger et promouvoir l’éducation catholique.
« Nous devons nous assurer que les prochaines générations pourront opter pour l’éducation catholique, et continuer d’offrir aux parents et aux élèves qui le désirent une éducation basée sur la foi, » dit-il. « Le rôle de l’ACCEC est important. Nous savons tous que l’éducation est d’abord de juridiction provinciale. Nous savons aussi qu’elle a ses détracteurs et que nos droits sont contestés et le seront toujours, » faisant référence à la situation de Terre-Neuve et Labrador et du Québec.
« Il est possible qu’un jour, les trois provinces qui continuent de subventionner l’éducation catholique, l’Ontario, l’Alberta et la Saskatchewan, doivent répondre à une contestation constitutionnelle, » dit-il. « Si cela se produit, il faudra que le gouvernement fédéral s’en mêle, et c’est là que l’ACCEC jouera un rôle important pour faire pression sur le gouvernement fédéral et les députés locaux, en tant que voix nationale pour l’éducation catholique. Nous devons poursuivre nos efforts de garder l’éducation catholique au premier plan, et je suis fier d’entreprendre mon rôle de leadership pour cette cause. »
M. Sykora à la vice-présidence
Tony Sykora est le représentant de l’Alberta au conseil d’administration de l’ACCEC depuis 2011. Il a fréquenté l’école catholique de la 1ère è la 12ème année à Edmonton. Lorsqu’il a déménagé à Sherwood Park avec sa famille, il a inscrit ses enfants à l’école catholique, et il s’est porté volontaire à l’école et a joint le conseil d’école. On l’a invité à se présenter aux élections scolaires du Elk Island Catholic Schools en 1998, et il est devenu conseiller scolaire puis président du conseil.
« Je crois qu’une éducation basée sur les valeurs de l’Évangile de Jésus Christ est essentielle au développement de nos jeunes, car ce sont eux qui vont façonner la société de l’avenir, » dit-il. « Même si l’éducation catholique est protégée par la constitution, on ne peut se permettre aucun laxisme quant à ce privilège. Nous devons montrer aux autres catholiques que nous offrons à nos jeunes une éducation qui respecte la mission de l’église catholique. Nous devons démontrer que l’éducation catholique représente une plus-value pour la société dans son ensemble. »
M. Gazzola abonde lui aussi dans ce sens.
« Il est vital d’avoir une organisation qui serve de voix à notre système. Cette voix doit être forte et claire, » dit M. Gazzola. « Nous devons nous assurer que les politiciens de toute allégeance et à tous les niveaux comprennent que l’éducation catholique est forte, dynamique et qu’elle est là pour rester. Il faut que chacun sache que nous combattrons avec force et courage pour préserver une éducation catholique vivante. Nos finissants sont aujourd’hui et depuis toujours, compétents, et ils deviennent des citoyens informés et productifs. »
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