Lorsqu’il s’est approché du podium lors de l’AGA de l’ACCEC de juin, Kevin Kobus avait un plan, celui de rendre hommage, dans un temps limité, à tous ses collègues fervents d’éducation catholique.
Restant fidèle à son aversion pour les longs discours, le sien fut court et droit au but.
M. Kobus est le récipiendaire du prix Justice James Higgins de l’ACCEC en 2016 pour son excellence en éducation catholique au Canada. Il a accepté le prix lors de l’AGA de l’ACCEC à Yellowknife, et la coutume veut que la remise du prix soit suivie d’un discours.
M. Kobus a révélé que ce prix était intimidant et qu’il l’acceptait avec humilité.
Bien que ce prix reconnaisse son leadership et son apport à l’éducation catholique au Canada au cours de sa carrière de plus de cinquante ans, il a été prompt à souligner le travail des autres.
Dans son discours, il disait au sujet des anciens récipiendaires : « C’est un privilège de faire partie d’un groupe aussi distingué. Je retiens en particulier le nom de Greg McNally de cette liste. Greg était un ami et un collègue estimé. Comme les autres qui ont reçu ce prix, il est un exemple pour tous ceux qui oeuvrent en éducation catholique. »
Il a poursuivi en faisant état de ses expériences de travail avec ses collègues et du rôle significatif qu’ils ont joué au cours de sa carrière. Il a souligné l’impact que plusieurs présidents de l’OCSTA et directeurs généraux de l’ACCEC ont eu sur lui-même et sur l’éducation catholique.
« Je crois que tous ces grands leaders reconnaissent l’importance d’une collaboration entre les provinces et les territoires pour assurer le succès de l’éducation catholique au Canada, » dit-il. « Ces leaders savent que si l’éducation catholique disparaissait de l’une des provinces, cela créerait une tendance qui se répandrait aussi rapidement qu’un incendie de forêt en Alberta. C’est une catastrophe qu’il faut à tout prix éviter. »
M. Kobus a aussi mentionné le plaisir qu’il a eu durant son séjour à Yellowknife.
« J’ai fait la connaissance de plusieurs conseillers scolaires, et à chaque fois, j’ai été impressionné, » disait-il. « Lorsque je me suis joint à l’OCSTA en 2008, j’ai pu apprécier l’étendue de l’engagement de plusieurs conseillers. »
Susan, son épouse, l’a accompagné à Yellowknife, et ils ont pu profiter ensemble de la ville, du soleil de minuit et des nombreuses occasions de mieux connaître cette région nordique.
Même s’il admettait dans son discours ne pas aimer être le centre d’attention, M. Kobus a quand même saisi l’occasion, suite à sa retraite en octobre dernier, pour dire quelques mots d’adieu.
« C’est le crépuscule de ma carrière, » dit-il. « Je considère ce discours comme ma dernière opportunité de rendre hommage à tous ces gens, et je ne peux imaginer une meilleure tribune pour le faire. »
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