Quand Paul Bourassa raconte comment il est devenu conseiller scolaire il y a six ans, deux commentaires surprennent : il s’est engagé par défaut, et il est très heureux de l’avoir fait.
« Les parents des écoles françaises catholiques ont reçu un courriel sollicitant des candidats puisque le conseiller scolaire en exercice avait démissionné. En lisant le courriel j’espérais que quelqu’un se présente. Lorsque le second courriel est venu, nous informant que personne ne s’était avancé, j’ai discuté avec mon épouse de l’éventualité de consacrer du temps à un tel engagement, » explique-t-il. « J’ai soumis mon nom et je ne le regrette pas. J’ai mon mot à dire dans l’éducation de mes enfants et celle de tous les enfants. C’est un grand honneur et une responsabilité dont je suis fier. »
Depuis, il est conseiller au Conseil scolaire FrancoSud et impliqué en éducation catholique.
Paul a joint le conseil d’administration de l’Alberta Catholic Schools Trustees’ Association dont il est depuis peu le vice-président. Il s’est aussi joint au conseil d’administration de l’ACCEC à la fin de 2017 comme représentant de l’Alberta.
Même s’il n’occupe le poste de conseiller que depuis six ans, Paul s’intéresse depuis longtemps à l’éducation catholique.
« J’ai fréquenté les écoles séparées de la maternelle à la 12e année, » dit-il, soulignant qu’il a fait son primaire à Calgary et qu’il est finissant de l’école secondaire Bishop Grandin de Calgary.
Depuis, il s’est marié et il est père de trois filles.
Lorsque lui et son épouse – qui est anglicane et qui a fréquenté l’école publique en Ontario – ont décidé d’envoyer leurs enfants à l’école séparée, elle avait quelques réserves.
« Mais quand notre aînée est revenue à la maison un jour en parlant de Jésus qui est dans nos cœurs, mon épouse était enchantée et des larmes lui sont montées aux yeux, » dit Paul.
À part ses responsabilités de conseiller scolaire, Paul est procureur de la Couronne fédéral. Actuellement en année sabbatique, il explore diffrentes façons d’utiliser ses aptitudes. Il offre son expertise légale à des communautés du Zimbabwe pour le compte de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime. Lors de son séjour là-bas en décembre dernier, Paul a apporté avec lui des fournitures scolaires, des chaussures et des ballons de soccer – dons de groupes scolaires catholiques de l’Alberta – et les a relis à deux organismes locaux, dont un orphelinat.
« Ce fut une expérience extraordinaire, » confiait-il à l’ACCEC tout en conduisant vers Edmonton pendant une tempête de neige. Il s’y rendait pour assister à un débat sur l’éducation catholique organisé par la faculté de Droit de l’Université de l’Alberta.
Paul essaie de trouver un équilibre entre ses obligations familiales, ses activités bénévoles et un travail exigeant.
« Nous avons plusieurs tâches à gérer à la fois, et parfois il faut prendre des décisions rapides, » dit-il. « Cependant, ma famille reste toujours au premier plan parce que c’est central. Si ma relation familiale n’est pas solide, le reste n’a pas de sens. »
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