Bien qu’il soit conseiller scolaire depuis près de dix ans, Mike St.Amand insiste sur le fait que ses succès ne sont pas liés à son expérience, mais plutôt aux gens formidables qui l’entourent.
M. St.Amand a récemment été nommé vice-président de l’ACCEC après avoir représenté la Saskatchewan au conseil d’Administration de l’ACCEC. Même s’il n’est qu’une recrue à ce poste, sa passion pour l’éducation catholique au Canada est contagieuse.
Issu de la Prince Albert Roman Catholic School Division, en Saskatchewan, il a commencé à s’impliquer en éducation catholique en tant que membre du comité d’école à Holy Cross lorsque ses enfants fréquentaient cette école élémentaire.
« Je progressais comme membre du comité et plusieurs disaient que je serais un bon conseiller scolaire, » dit-il. Il a été élu conseiller par acclamation à sa première tentative d’élection scolaire, et l’a été de nouveau à deux reprises depuis. « Pour un jeune d’une petite ville de la Saskatchewan qui ne voulait que rendre service, j’ai été vraiment touché par l’appui qu’on m’a accordé. »
Ayant récemment accepté le poste de vice-président du conseil de l’association nationale, il admet profiter personnellement de son implication, sachant que le travail de conseiller a un impact direct sur la vie des étudiants. Il admet honnêtement que son père, lui-même conseiller à Gravelbourg il y a longtemps, est pour lui un mentor.
« Ce n’est pas un job, mais bien une vocation, » dit-il. « Et le mieux de tout, ce sont les gens : ils sont réellement dévoués à l’éducation catholique. Ils sont là pour les bonnes raisons, parce que c’est la chose à faire et que c’est bon pour les enfants. »
Son nom vous est peut-être déjà connu, puisque c’est Mike St.Amand et Bert Provost qui ont proposé le défi du trophée Toonies for Tuition de l’ACCEC. Chaque année, les fonds amassés sont remis au fonds de dotation de l’ACCEC, qui les redistribue aux étudiants et aux écoles situées dans les provinces où le financement public est partiel on inexistant. Pour lui, c’est crucial que ceux qui bénéficient d’un financement intégral aident à ceux qui doivent payer pour avoir un enseignement catholique. « C’est à nous d’aider les provinces de l’Atlantique, le Manitoba et la Colombie Britannique, » dit-il. « Ces enfants veulent une éducation catholique et le financement ne devrait pas les en empêcher. »
Au cours de son mandat de vice-président de l’ACCEC, il veut mettre l’accent sur la sensibilisation. « Nous devons faire valoir notre cause, » dit M. St.Amand. « Nous devons être fiers en tant qu’organisation catholique… Nous faisons preuve d’amour envers les autres dans nos salles de classe, et nous le faisons avec sincérité. »
« Nous devons montrer qui nous sommes et dire pourquoi nous faisons ce que nous faisons. »
M. St.Amand précise qu’il n’est qu’une seule personne, entouré d’individus dévoués et travailleurs qui partagent les objectifs de stimuler la foi et de bâtir sur les succès de l’éducation catholique. « C’est ensemble que nous sommes forts, » dit-il. « Je trouve formidable la profondeur avec laquelle nous pouvons exprimer notre foi. Je sens que je suis au bon endroit. »
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