Le 3 juin 2023, Teresita Chiarella a été élue par acclamation présidente de l’ACCEC après avoir occupé le poste de vice-présidente. Teresita éprouve une grande passion pour la mission de l’éducation catholique au Canada et appuie fermement le droit des parents canadiens de choisir l’éducation qu’ils souhaitent pour leurs enfants. Teresita et son mari Anthony habitent à Winnipeg, au Manitoba, où ils sont des membres actifs de la paroisse St. Timothy. Leur fille réside actuellement à Montréal.
Nous sommes ravis d’avoir Teresita comme nouvelle chef de file. Nous lui avons demandé de nous décrire certains volets de son travail dans l’éducation catholique, ainsi que les objectifs de son mandat de présidente de l’ACCEC.
Lire la suite ci-dessous pour en apprendre davantage sur Teresita!
1. Depuis combien de temps travaillez-vous dans l’éducation catholique et quelles fonctions avez-vous occupées?
Depuis 2005, mon travail dans l’éducation catholique est essentiellement bénévole. J’ai été membre du Conseil d’administration d’une école catholique et j’ai fait partie de conseils consultatifs auprès des archevêques des diocèses de Winnipeg et de Saint-Boniface. Cet été, j’ai pris ma retraite en tant que directrice générale de la Manitoba Federation of Independent Schools. Pendant les six dernières années, j’ai travaillé pour ce groupe de coordination des écoles indépendantes financées dont font partie les écoles catholiques. L’objectif principal de la fédération est de protéger le droit des parents de choisir l’éducation de leurs enfants, ainsi que l’accord de financement.
2. Comment avez-vous initialement pris part à la mission de l’éducation catholique?
Je suis née et j’ai été élevée en tant que catholique. Avant que ma famille n’immigre des Philippines au Canada, j’ai fréquenté des écoles catholiques de la maternelle à la huitième année. L’éducation et la formation dans la foi catholique sont importantes pour mon mari et moi-même. Notre fille a fréquenté des écoles catholiques pendant son enfance. Ce fut le début de mon engagement actif dans la mission de l’éducation catholique. Cet engagement m’a semblé être le prolongement naturel du développement de ma foi.
3. De quelles façons les écoles catholiques jouent-elles un rôle important au Canada?
Oh! Par où commencer? Si nos écoles catholiques demeurent fidèles aux enseignements de la foi catholique, nous avons un rôle essentiel à jouer au Canada. Nos traditions chrétiennes, telles que les œuvres de miséricorde spirituelle et corporelle, nous enseignent comment s’occuper d’autrui, comme Jésus l’a fait pour nous. L’histoire du Canada et son évolution depuis des centaines d’années sont jalonnées d’une multitude d’ordres et d’organisations religieuses catholiques qui ont fondé ou lancé un grand nombre des organismes actuels dans les domaines de l’éducation, des soins de santé et du développement social.
Les écoles catholiques continuent de jouer ce rôle important, à savoir éduquer et former des personnes qui veilleront au bien-être d’autrui et qui mettront sur pied des communautés compatissantes.
4. Quels sont les faits saillants de votre carrière dans l’éducation catholique?
Que Dieu m’a donné le désir et l’objectif de le servir en poursuivant sa mission dans le cadre de l’éducation catholique, ainsi que de travailler avec des personnes dévouées qui se sont engagées à faire valoir et à souligner l’importance de l’éducation catholique au Canada!
5. Quels défis attendent les écoles catholiques canadiennes en 2023? Comment l’ACCEC sera-t-elle en mesure de répondre à certains d’entre eux?
Aujourd’hui, les écoles catholiques canadiennes, tout comme l’Église catholique, font face à de nombreux défis. Toutefois, j’estime que nombre de ces défis sont enracinés dans les trois principes fondamentaux suivants :
o Demeurer fidèles et emplies de foi en tant qu’écoles catholiques;
o Faire preuve de courage au milieu des tempêtes – quel que soit le type. Ce n’est que grâce à la puissance du Christ divin que nous aurons le courage d’affronter n’importe quelle tempête. Nous devons centrer notre regard sur le Christ et non sur les menaces des tempêtes. (Paraphrase de l’homélie dominicale de l’évêque Robert Barron, le 13 août 2023);
o Être une communauté de prière – cherchant et demandant en permanence la miséricorde et l’aide de Dieu par l’intermédiaire de notre Seigneur, Jésus-Christ, qui interviendra pour nous;
L’ACCEC peut relever les défis auxquels font face les écoles catholiques du pays en protégeant le droit des parents de choisir d’éduquer leurs enfants dans la foi catholique, quels que soient les défis propres à chaque école. C’est notre point commun, c’est notre mission!
6. Quels sont vos souhaits concernant votre mandat de présidente de l’ACCEC?
J’espère que l’ACCEC continuera d’être une voix unie de l’éducation catholique au pays, au sein et en dépit des fluctuations de nos instances éducatives provinciales. Dans cette optique, j’espère mieux connaître les structures provinciales du système d’éducation catholique afin de saisir pleinement les avantages et les défis de chacune d’elles.
Je suis ravie de travailler avec le Conseil d’administration et le personnel de l’ACCEC et de pouvoir rencontrer le plus grand nombre possible de conseillers d’écoles catholiques au pays! Je compte servir et collaborer avec chacun d’eux, tout en accomplissant la mission du Christ dans l’éducation catholique.
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Nous vous invitons à vous joindre à nos prières à l’intention de Teresita, qui commence ses nouvelles fonctions de présidente et qui veillera à préserver et à promouvoir la mission de l’éducation catholique au Canada.
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