Des rénovations importantes et un ajout aux bâtiments de l’école Ben Calf Robe Catholic Elementary-Junior High font partie des projets du conseil Edmonton Catholic Schools pour satisfaire la croissance du nombre d’élèves des Premières nations, métis et inuits.
Érigée en 1950, la Ben Calfe Robe School fonctionne maintenant à surcapacité. L’école a demandé au gouvernement une subvention pour compléter un agrandissement estimé à 18 millions de dollars, qui permettrait d’augmenter sa capacité de 200 élèves.
« Les inscriptions ont augmenté de 58% depuis les derniers cinq ans, » explique Joan Carr, surintendante pour Edmonton Catholic Schools. « Nous anticipons une croissance continue puisqu’Edmonton est l’une des villes canadiennes où la population métisse, inuite et des Premières nations augmente le plus rapidement. »
Les modifications proposées permettraient d’offrir aux élèves autochtones une utilisation judicieuse des installations. On y retrouverait un vaste espace dégagé, borné au sud par une serre qui permettrait de faire pousser des plantes médicinales pendant toute l’année. Cet espace contiendrait un lieu d’accueil où les aînés pourraient se rencontrer. Il présenterait un effet d’amphithéâtre naturel et permettrait la tenue d’assemblées, de présentations et de rencontres pour l’école.
« Le chant matinal du tambour pourrait prendre place dans cet espace et des manifestations des programmes linguistiques et culturels y seraient incorporées, » dit Mme Carr. « Par exemple, l’un des lieux les plus sacrés se trouve sous les perches du tipi. Il serait important que les élèves retrouvent le sentiment d’être protégés dans cet espace sacré. »
Une autre amélioration des installations serait un espace où les élèves participeraient à des activités d’apprentissage pratiques telles que le travail avec les billes, la fabrication d’emblèmes, le tannage des peaux et le travail du bouleau et d’autres essences de bois.
Pour Mme Carr, il est important d’inclure ce type de programmation pour la communauté scolaire.
« Pour plusieurs de nos élèves, nous restaurons la langue et la culture qui ont été perdus à domicile. Les grands-parents nous sont reconnaissants d’enseigner à leurs petits-enfants les traditions, les anciens modes de vie, » dit-elle. « Nous avons aussi des élèves de seconde génération, c’est à dire des jeunes dont les parents ont fréquenté cette école et qui veulent qu’ils y retrouvent ce qu’eux y avaient reçu. Nos élèves plus anciens organisent des cérémonies de purification, du chant, de la danse et des tambours. »
Les rénovations prévoient aussi un gymnase auxiliaire, 200 espaces-élèves, et la modernisation de la ventilation; on planifie également rénover les laboratoires de carrières et technologies, l’éclairage, les plafonds, les salles d’aisance, les planchers, peindre les casiers et installer l’accès Wifi.
Les parents ont été impliqués lors de la planification en proposant leurs idées et en fournissant une rétroaction.
« Le conseil d’école est très présent. On retrouve souvent jusqu’à vingt personne lors des réunions. Leurs commentaires sont bienvenus , et ils seront sollicités concernant les plans, » dit Mme Carr. « Nous procèderons à une grande consultation populaire à propos du design de ce projet de rénovation. »
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