Tony Sykora a consacré toute sa vie à faire valoir, défendre et promouvoir l’éducation catholique au Canada. Bien que M. Sykora nous ait quittés, ses nombreuses réalisations resteront pendant des générations. Pour tout son travail, il a reçu le prix Higgins 2019.
Le prix Higgins est décerné annuellement en l’honneur d’un distingué conseiller scolaire et juriste canadien, l’honorable James Higgins. Le conseil d’administration de l’ACCEC accorde ce prix à un individu ou à un groupe pour une contribution durable et exceptionnelle à l’éducation catholique au Canada. Il s’agit de la plus haute distinction accordée par l’ACCEC.
C’est l’Alberta Catholic School Trustees’ Association (ACSTA) qui a soumis la candidature de M. Sykora pour cet honneur.
Un fidèle serviteur
Mr. Sykora a eu une longue et exceptionnelle carrière au service de l’éducation catholique.
Il a œuvré en éducation catholique en Alberta dans divers rôles pendant plus de 25 ans. Il a été président du conseil d’école et conseiller scolaire pendant 18 ans, directeur de l’ACSTA de 2005 à 2008, vice-président de l’ACSTA de 2009 à 2011, président de l’ACSTA de 2011 à 2015 et président sortant de l’ACSTA jusqu’à son décès. En plus de son travail en Alberta, il a été directeur puis vice-président de l’ACCEC.
Mr. Sykora étati un passionné d’éducation catholique. C’est son enthousiasme communicatif, son implication et son leadership réfléchi qui ont fait de lui un défenseur aussi efficace et apprécié. Il avait réellement les autres à cœur, et il était toujours prêt à les écouter. Les nombreux liens profonds qu’il a établis avec des politiciens, des conseillers, des administrateurs, des enseignants et des parents en font foi.
« Tony ne mesurait pas les autres d’après leur poste ou leur statut, » dit Michael Hauptman, un collègue et ami de M. Sykora. « Chaque personne était également importante à ses yeux. Il était aussi à l’aise en compagnie d’un ministre de l’Éducation qu’en conversation avec le bibliothécaire de l’école au sujet des évènements courants. »
Serena Shaw, présidente de l’ACSTA, écrivait dans sa lettre de mise en candidature que M. Sykora était une source inépuisable de sagesse, d’inspiration et de leadership partout où il passait.
« Avec ses manières humbles et modestes, Tony était un serviteur rempli de foi et de sollicitude qui défendait et faisait valoir avec passion et enthousiasme non seulement l’éducation catholique, mais la foi catholique dans son ensemble. »
Kevin Feehan, lauréat du prix Higgins 2014, témoignait ainsi dans sa lettre d’appui à la mise en candidature de M. Sykora : « On se souviendra de Tony comme un leader posé, impliqué et collégial. Il savait respecter et écouter les autres. Dans chacun des postes qu’il a occupés, il s’est fait des amis, a créé des liens et a eu un impact positif. Aujourd’hui, l’éducation catholique se porte mieux et est plus riche grace à sa contribution posée, objective et positive.
Un leader déterminé
Comme président de l’ACSTA, M. Sykora a dû faire face à plusieurs défis importants et des remises en question de l’éducation catholique en Alberta. Il a toujours agi avec tact et détermination, fort de sa confiance inébranlable en l’éducation catholique.
« On lui a souvent demandé de parler en faveur de l’éducation catholique, lors de rencontres avec des représentants du gouvernement, dans les médias, avec les paroissiens et le public en général. Ses paroles étaient respectées, étant donné l’exemple qu’il offrait dans sa propre vie, et surtout par son engagement total dans son service auprès des élèves, de l’administration scolaire, des enseignants et les intervenants des différentes communautés scolaires, » disait dans sa lettre de soutien Mgr Richard W. Smith, archevêque d’Edmonton.
Pour Marino Gazzola, M. Sykora était un leader au bon coeur, en qui tout le monde pouvait avoir confiance.
« Les gens écoutaient ce qu’il avait à dire parce qu’ils savaient que c’était important, dit-il. On pouvait vraiment lui faire confiance et compter sur ses réponses. »
Grâce à sa nature humble, chacun se sentait bienvenu et son opinion était respectée, écrivait Mme Shaw.
« Il faisait en sorte que chacun se sente important. Il s’adressait souvent à nous en disant « mon bon ami », et on y croyait vraiment! »
« Tony a accepté chaque défi qui lui a été présenté – en demandant conseil à Dieu, en puisant dans la sagesse de son équipe et des experts, et il a travaillé pour que l’ACSTA et l’éducation catholique conservent une voix respectée en Alberta et ailleurs. »
Un voisin attentioné
Tout le monde connaissait M. Sykora comme un voisin attentionné, quelqu’un qui aimait les autres et qui était toujours prêt à aider.
Pour Dean Sarnecki, directeur général de l’ACSTA et bon ami de M. Sykora, sa personnalité était unique.
« Il était l’un de ceux que tout le monde aime, disait-il. Il était accueillant. Il savait écouter et il était sincèrement intéressé. Il attirait les autres à lui. Il était amical, ouvert. »
M. Gazzola se remémore les nombreuses activités auxquelles il a participé ou prêté son aide.
« Par dessus tout, il ne comptait pas son temps. Il était prêt à investir le temps requis à chaque situation, que ce soit au niveau local, provincial ou national. Il avait toujours du temps, même s’il travaillait à plein temps! » dit-il.
Les liens authentiques et positifs que M. Sykora cultivait ont touché bien des vies. Les nombreuses manifestations d’appui et d’affliction, suivant l’annonce de sa maladie et jusqu’à son décès, en sont la preuve.
« Quand Tony est décédé, toute la communauté était en deuil. Pas seulement le conseil scolaire, quelques leaders ou sa famille, mais toute la communauté, dit M. Hauptman. Des gens de partout en Alberta et de toute provenance sont venus offrir leurs condoléances. Tout le monde était là car il avait touché tant de gens. On ne voit cela que rarement. »
Un récipiendaire méritant
Pour avoir consacré sa vie au service des autres, M. Sykora mérite véritablement le prix Higgins.
« Tony a vécu pour l’éducation catholique pendant plus de 30 ans, dit M. Hauptman. Il la considérait comme une véritable opportunité pour tous ceux qui voulaient s’en prévaloir. Il croyait fermement en ce que l’éducation catholique pouvait offrir à tous les enfants, toutes les familles et toutes les communautés. »
Justine Wright, conseillère scolaire pour Elk Island Catholic Schools résume ce qu’elle a appris:
« Ce sera bientôt le deuxième anniversaire du décès de Tony, et son absence à la table du conseil se fait encore sentir. En trois ans comme présidente du conseil suivant la fin de son mandat, j’ai appris que la vie est précieuse, que Dieu est bon, et que dans nos vies, il y a des anges qui veilleront toujours sur nous. »
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