Les membres du panel jeunesse du congrès de l’ACCEC, L’éducation catholique: un échange national , qu’ils soient à compléter une Maîtrise es Arts ou qu’ils aient simplement joué au soccer à l’école primaire, partageaient tous deux choses: leur amour pour Jésus et leur appréciation de l’enseignement catholique.
Les quatre panélistes étaient des jeunes femmes émanant toutes de systèmes scolaires de l’Est de l’Ontario. Elles étaient Caitlin, finissante de St. Mary’s Catholic High School à Brockville et étudiante de première année au programme de Maîtrise es Arts de l’Université Saint-Paul , Ava, élève de 5e année à l’école St. Michael à Carp, Emmanuelle, élève de 12e année à l’École secondaire catholique de Rockland, et enfin Émilie, diplômée de l’Université d’Ottawa et présentement missionnaire laïque à plein temps au Québec.
Chacune a témoigné du rôle du système d’éducation catholique dans sa vie scolaire et comment il continue d’influencer sa vie à ce jour.
Pour Caitlin, l’éveil s’est produit au cours de sa première année à l’université, lorsque l’aumônier de son école secondaire est venu lui rendre visite à l’hôpital. Cette visite lui a démontré la compassion de ce pasteur pour les élèves.
“L’éducation catholique ne s’arrête pas à la graduation” expliquait-elle aux participants. “L’éducation catholique tient compte de la personne entière, et je crois fermement que nous devons continuer d’affirmer notre croyance.”
La plus jeune d’une famille de huit enfants, Ava se trouve au sein de l’éducation catholique depuis sa tendre enfance. Reconnaissante pour ses expériences en éducation catholique, elle a fourni une rétroaction intéressante:
“Les enseignants devraient nous appuyer encore plus dans le développement de notre foi,” dit-elle. “Il nous faut des bases solides à mesure qu’on grandit. Mes croyances m’ont aidé à prendre des décisions appropriées.”
Emmanuelle a utilisé le français pour partager son histoire. Pour elle, les sorties éducatives culturelles auxquelles elle a participé au secondaire ont affermi le développement de sa foi.
De son côté, Émilie a raconté que c’est lors d’une retraite en 10e année qu’elle a rencontré Jésus. “Ce sont ces enseignants qui m’ont aidé à accueillir Dieu, et je leur en suis reconnaissante à chaque jour,” dit-elle, ajoutant que les élèves ont une soif du Christ. “N’évacuez pas le saint Esprit de vos écoles.”
Elle incitait plutôt les participants à organiser des retraites, des conférences pour les jeunes et à promouvoir le dialogue en classe.
“Vous avez un devoir envers vos élèves, celui de leur insuffler la foi.”
Chacune des interventions des membres du panel jeunesse était suivie d’une période de questions. “Si tu avais le pouvoir de changer une chose dans la façon dont la religion catholique vous est présentée à l’école, qu’est-ce que ça serait?” demandait l’un des participants.
Pour Caitlin, ce serait une participation plus importante des élèves dans les liturgies, tandis qu’Émilie souhaiterait la présence de modèles de vie pour les élèves. Pour sa part, Ava croit qu’il serait utile de fournir des exemples pratiques et tangibles de ce que Jésus a fait et du lien de ces actions à la vie de tous les jours.
On a aussi demandé à ces jeunes s’ils sentaient que le système catholique faillissait à sa tâche de présenter la catholicité. C’est Émilie qui le résumait bien ainsi:
“Ce n’est pas un échec de la part des enseignants, mais quand on partage le Christ, les élèves s’en trouvent éclairés,” dit-elle. “Notre relation avec Dieu est un parcours de vie. Nous sommes humains et nous voulons explorer. Être un modèle de vie catholique pour ses élèves, ce n’est pas un échec, mais bien un accomplissement.”
Catégories:
Laissez un commentaire