C’est vers le milieu des années 90, lorsqu’il vivait à Yorkton en Saskatchewan, que Tom Fortosky a commencé à vouloir rendre à sa communauté.
Après réflexion, il en est venu à réaliser que c’est l’éducation qui le passionnait. Ayant lui-même fréquenté l’école catholique dans sa jeunesse, deux de ses enfants étaient inscrits à l’école catholique de Yorkton. C’est alors qu’il a décidé de mettre en oeuvre son appréciation pour l’enseignement catholique en devenant conseiller scolaire catholique.
« Je crois fermement en la valeur de l’éducation catholique et je sentais que je pourrais apporter ma contribution en tant que conseiller, » dit-il. Il a été élu conseiller à Yorkton en 1997 et est déménagé à Saskatoon en 1999. « Ma passion pour l’éducation catholique s’est ravivée après une courte pause, et j’ai été élu de nouveau, cette fois au conseil catholique de Saskatoon en 2003, » explique-t-il. Depuis les derniers dix ans, M. Fortosky, en plus de sa profession d’avocat, consacre son temps à partager cette passion et à faire en sorte que les enseignants puissent cultiver leur foi.
« Je crois qu’il est de notre responsabilité d’offrir une vraie expérience d’éducation catholique aux enfants que les parents nous confient, » dit-il, ajoutant que pour y arriver, il faut que les membres du personnel enseignant soient eux-mêmes engagés.
« Ceci implique que nous offrions à nos enseignants de multiples occasions de cultiver leur foi et de suivre à l’école l’exemple du Christ. Il nous faut être des leaders en développement continu en éducation tout en gérant efficacement les ressources dont nous sommes responsables. »
Pour lui, c’est ce leadership qui prouvera au gouvernement qu’il est important de continuer de soutenir l’école catholique en Saskatchewan.
« Nous devons représenter un choix réel pour les parents et rendre difficile pour tout gouvernement d’envisager de mettre fin à l’enseignement catholique, »explique-t-il. « Il faut se rappeler que c’est la qualité de nos écoles qui constitue le meilleur argument en faveur de l’éducation catholique. »
Il ajoute que si nous croyons réellement au principe de l’inclusion, nous devrions permettre aux élèves non catholiques de fréquenter nos écoles. « C’est là une opportunité de mettre en œuvre notre mission d’évangélisation. »
L’automne dernier, M. Fortosky a été représentant de la Saskatchewan au conseil de l’ACCEC. Il souhaite perpétuer son message au niveau national en collaborant avec ses collègues de partout au pays.
« Je souhaite apporter ma contribution et partager l’expérience de la Saskatchewan avec mes nouveaux collègues du conseil d’administration de l’ACCEC, » dit-il. « En combinant nos efforts, je sais que nous saurons relever les défis auxquels l’éducation catholique fait face. Nous devons nous inspirer du pape François et raviver notre zèle de missionaires de l’éducation catholique. Ce serait là un véritable accomplissement.»
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